Q2 - Sanskrit

Sanskrit – 04/21

Mes chers frères et sœurs, 

La langue sanskrite est si polyvalente qu'elle peut avoir deux significations différentes. Certains des versets/ Slokas peuvent être interprétés selon notre thèse pour prouver notre point de vue. 

De même, le code Numérique Védique a été développé et utilisé de manière extensive pour faire ressortir de nombreux aspects scientifiques et technologiques de différents Hymnes Védiques. Sans la connaissance du code, nous ne serons pas en mesure de comprendre la signification subtile et précise de celui-ci. 

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Un article, La valeur de Pi jusqu'à 32 décimales du Rig Veda (de https://www.sanskritimagazine. com/vedic_science/value-pi-upto-32-decimals-rigveda/) 

Les hommes de l'ancienne génération avaient l'habitude de dire que toutes les connaissances se trouvent dans les Védas. Quiconque entend de tels mots aura pour première réaction de penser qu'il s'agit d'une déclaration trop confiante. Nous devrions nous rappeler ici que tout sloka dans les anciens manuscrits hindous a plus d'une signification. 

Un sloka du 10e livre du Rig Veda semble avoir été écrit pour louer le Seigneur Indra. 

La traduction technique de ce sloka donne la valeur de Pi jusqu'à 28 chiffres avec précision. Ce n'est qu'avec l'invention des ordinateurs que les mathématiciens occidentaux ont pu obtenir cette valeur à 16 chiffres près. Voici un test pour ceux qui pensent qu'un ordinateur peut effectuer n'importe quel calcul. Utilisez l'ordinateur le plus rapide dont vous disposez et écrivez un programme pour calculer la valeur de Pi jusqu'à 28 chiffres avec précision. Vous saurez à quel point c'est difficile. 

Code Numérique Védique : 

En Sanskrit, le Code Numérique Védique suivant est utilisé dans de nombreux slokas.  ‍

Signification:

kädi nava, à partir de ka, la séquence de 9 lettres représente 1, 2, ..., 9 

De même, öädi nava, à partir de ta pädi païcaka (1-5), à partir de pa yadyaçöaka (1-8), à partir de ya et kña, représente 0. 

En détail: 

Sur la base de ce code, il existe de nombreux slokas en mathématiques. 

Par exemple, voici un sloka pour la valeur Pi : 

ga - 3, pa – 1, bha – 4, ya – 1, ma – 5, Dhu – 9, ra – 2, tha – 6, shru – 5, ga – 3, sho – 5, dha – 8, Dhi – 9, sa – 7, Dha – 9, ga – 3, kha – 2, la – 3, jee – 8, vi – 4, tha – 6, kha – 2, tha – 6, va – 4, ga – 3, la – 3, ha – 8, la – 3, ra – 2, sa – 7, Dha – 9, ra – 2 

31415926535897932384626433832792… 

Le sloka ci-dessus a en fait 3 significations 

1. En faveur du Seigneur Shiva 

2. En faveur du Seigneur Krishna 

3. La valeur de Pi jusqu'à 32 décimales 

L'Inde ancienne a connu de nombreuses inventions dans le domaine de la science et de la technologie. Il suffit de passer au crible les sables du temps pour les trouver. 

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Il est temps que nous déchiffrions les secrets des Hymnes Védiques qui pourraient nous être très utiles dans notre marche vers la Super Technologie.

Dr H R Nagendra (Yoga Sudha, april 2021)

Prana, énergie vitale – 05/21

Mes chers Frères et Sœurs, 

En cette année de pandémie mondiale et aussi dans les années à venir, les soins de santé de qualité vont devenir un besoin pressant. Il serait préférable pour nous de comprendre, le plus tôt possible, qu'aucun système de médecine ne peut offrir la meilleure solution à tous les besoins humains en matière de soins de santé. Un système médical intégrée est donc une nécessité absolue. Nous avons avantage à faire en sorte de croître en symbiose avec les différents systèmes de médecine, en gardant comme objectif principal les meilleurs soins centrés sur le patient. Afin de souligner le rôle des autres systèmes traditionnels AYUSH dans nos soins de santé, nous pouvons nous inspirer des Upanishads et d'autres textes des sciences anciennes. Selon ces textes, il existe deux dimensions de la création - le monde manifeste en constante évolution appelé Jagat et l'entité originelle immuable appelée Brahman. 

Jagat n'est qu'une manifestation de la réalité ultime appelée Brahman. Lorsque Jagat se manifeste à partir de sa source, la source reste intacte. Jagat et Brahman sont tous deux considérés comme infinis.

Om Purnamadah purnamidam Purnat purnamudacyate

Purnasya purnamadaya Purnamevavasisyate‍

OM. Cela est plein. Ceci est plein. De ce plein-là ce plein-ci est venu. 

Même si ce plein-ci est ôté de ce plein-là, il demeure toujours plein.

Dans ce processus d'évolution de Brahman non manifesté au Jagat manifesté, le Prana forme le tissu de base/la toile de fond et soutient la palette entière de la création.

‍Pranasyedam vase sarvam tridive yat pratisthitam

Mateva putran raksasva Srisca prajnansca vidhehi nah iti ||2.13|| ‍

Tout ce qui existe dans les trois mondes (le ciel aussi) est sous le contrôle du Prana.

O Prana protège nous comme une mère protège ses enfants, donne nous la richesse et l’intelligence.

Le prana dans son état causal peut donc être considéré comme associé à anandamaya kosha, et à partir de cet état, la densification a lieu pour émerger en tant que vijnanamaya, manomaya, pranamaya, et annamaya kosha, avec le prana comme matériau sous-jacent fondamental. Au cours de ce processus d'évolution, le prana, à partir de son état causal de pouvoir, de liberté, de connaissance et de félicité infinis, se limite à des domaines plus subtils et plus grossiers de Jagat. La cause fondamentale de l'activité est le prarabhdha karma, une impression que nous portons potentiellement issue des naissances précédentes. À un moment donné, pour que nous fassions l'expérience d'un type particulier de prarabdha karma, disons un exemple de perturbation, tous les koshas vont se reconfigurer afin de soutenir ce déséquilibre et ce processus est soutenu par le prana. Par exemple, afin d'aider à manifester un déséquilibre au niveau de vijnanamaya kosha, le prana soutiendra la manifestation d'une pensée perturbatrice ; de même, au niveau de manomaya kosha, le prana rendra la pareille en soutenant la manifestation d'émotions perturbatrices ; et plus bas, il soutiendra le déséquilibre pranique au niveau de pranamaya kosha, et les maladies physiques et autres symptômes physiques perturbateurs au niveau de annamaya kosha. 

Toutes ces expressions sont soutenues par le prana. Nous pouvons dire que l'intelligence innée dont est doté le prana confère l'"intelligence fonctionnelle" nécessaire correspondant aux différents koshas. Ce voyage du subtil au grossier est toujours associé à une réduction des degrés de liberté. On dit que la matière a moins de liberté inhérente que les champs d'énergie. De même, nous pouvons extrapoler la comparaison avec l'évolution pranique, du monde minéral brut, au règne végétal, au règne animal, à l'être humain et aux êtres surhumains, caractérisés par des degrés de liberté plus élevés dans l'expression du prana.

L'une des caractéristiques de la croissance est d'acquérir la maîtrise du prana. Mais comment atteindre cette maîtrise ? Toutes les fonctions physiologiques du corps humain, comme la respiration, la pensée, etc., sont contrôlées par les cinq pranas dans le pranamaya kosha. La première étape vers la maîtrise du yoga et d'autres systèmes corps-esprit consiste à passer des perceptions grossières sous forme de conscience des fonctions corporelles physiques aux dimensions subtiles du corps pranique. Une aide dans ce processus de transformation est la vigilance intégrée à l'attention. La vigilance est un sens de la méta-observation, et l'attention est un sens de la présence focalisée. Cet état d'esprit peut aider à augmenter la sensibilité de nos organes des sens. 

Nos Techniques Avancées sont des pratiques de régulation émotionnelle et attentionnelle qui, en induisant un état de plus grand silence intérieur, permettent le développement d'une conscience de soi accrue. Le silence intérieur peut donc être considéré comme un outil puissant pour contrecarrer les effets négatifs des perturbations environnementales surabondantes. Un facteur clé de ces pratiques conscientes est la vigilance consciente qui permet de redistribuer consciemment le prana et d'harmoniser le système. Nous pouvons tenter d'étudier comment les différents systèmes de médecine aident finalement notre cadre humain/notre humanité à atteindre cet état d'harmonie interne. Il convient d'encourager la poursuite des recherches et des réflexions d'experts intégrant différents courants de médecine.

Dr H R Nagendra (Yoga Sudha, mai 2021)

AYUSH : un ministère des médecines traditionnelles unique au monde - Avec l'élection de Narendra Modi, ce secteur devient un ministère à part entière : AYUSH, Ayurveda, Yoga et naturopathie, Unani, Siddha et Homéopathie.

ADDENDUM

Le réseau VYASA/S-VYASA & le "Vivekananda Yoga" – 06/21

Mes chers Frères et Sœurs, 

Je vous salue depuis Prashanti Kutiram en ce mois de juin 2021, mois propice à la célébration de la Journée Internationale de Yoga. 

Il est réconfortant de constater que la plupart de nos objectifs collectifs, de nos aspirations et de nos rêves que nous avions envisagés il y a des années concernant le "bien-être de la communauté" se sont traduits par des réussites. Tout cela est dû aux efforts de nos associés, des affiliés de VYASA et du nombre incalculable de personnes qui ont atteint leurs objectifs de santé depuis notre création il y a près de quatre décennies. 

Il convient également de noter que la plupart de nos étudiants se sont lancés dans des carrières à part entière et rémunératrices dans le yoga, diffusant ainsi l'ancienne sagesse de ce mode de vie. Ils ont également réussi à créer des centres dans le monde entier après avoir suivi nos cours de yoga. 

Au cours des sept dernières années, nous avons constamment atteint nos objectifs de servir la cause du yoga en démontrant le plus haut niveau d'enseignement et de recherche. Le résultat est que de nombreux instructeurs diplômés de notre université continuent à apprécier d'être nos affiliés et associés dans le monde entier, ce qui est un plus ! Cette association avec nous les a également accrédités pour être membres du Yoga Certification Board du ministère AYUSH (YCB) ; ils sont également devenus membres de l'India Yoga Association (IYA), Asian Yoga Therapists of Association (AYTA), association internationale basée à Singapour. 

Notre offre s'étend également à tous les autres instructeurs et centres de yoga qui n'enseignent pas actuellement nos modules et programmes de yoga ou qui ne sont pas directement associés à nous. 

L'année 2021 restera dans l'histoire de VYASA/S-VYASA comme l'une des années les plus significatives. Nous avons officiellement baptisé les programmes de yoga développés par notre centre de recherche universitaire "Vivekananda Yoga". Ce nom rendra l'identité visible et nous permettra de faire reconnaître les modules. 

Nous invitons chaleureusement chacun d'entre vous à rejoindre notre réseau mondial et à poursuivre le voyage pour apprendre, pratiquer, enseigner et disposer de nos programmes de Yoga. Les efforts coordonnés continueront à bénéficier à l'ensemble de la société, en particulier pour surmonter les temps difficiles que nous traversons tous.

Cette invitation ouverte à tous vous permettra de faire partie de cette magnifique entreprise de reconstruction d'une société plus saine autour de nous.

Le monde, l’humanité est une famille (Vasudaiva Kutumbakam)

Dr H R Nagendra (Yoga Sudha, juin 2020)

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Système de Médecine Intégrative - Nécessité d’agir - 06/21

L'Inde, la plus grande démocratie du monde, est connue pour sa diversité. Depuis son indépendance en 1947, l'Inde s'est développée en tant que nation à divers titres. Elle a apporté d'importantes contributions au monde dans divers domaines grâce à sa position unique. Cependant, un ensemble unique de défis attend l'Inde en tant que nation, alors qu'elle émerge en tant que superpuissance économique dans le monde. L'un des principaux domaines de préoccupation est celui des soins de santé/la santé publique. La santé publique indienne présente un ensemble unique de défis en raison de sa diversité socio-économique, culturelle et géographique. Une étude récente de Kundu et al. estime qu'environ 62% de la charge globale est dû aux maladies chroniques non transmissibles (MNT) qui comprennent l'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires, entraînant un poids économique important et une perte de productivité.1 D'autre part, on constate une augmentation alarmante de la prévalence de la tuberculose multirésistante.2 Malgré tous les efforts du gouvernement, l'Inde souffre du paludisme, qui est un problème majeur de santé.3 

Malgré l'existence de plus de 490 collèges médicaux et 480 collèges médicaux AYUSH, les troubles du mode de vie sont en augmentation et les soins de santé préventifs ne sont pas disponibles pour répondre aux besoins. La qualité et la compétence des médecins ont également été constamment remises en question, en raison de l'importance insuffisante accordée au développement des compétences. En outre, les différents courants de la médecine ne sont pas en harmonie. L'Inde possède un riche héritage de ses propres courants médicaux tels que l'Ayurveda, le Yoga et la Naturopathie, l'Unani, le Siddha et l'Homéopathie (AYUSH), mais l'intégration de ces systèmes au système médical moderne est limitée.

Un autre défi auquel est confronté le système d'enseignement médical indien actuel est qu'il s'agit d'un système basé sur les connaissances plutôt que sur les compétences. Le Medical Council of India (MCI), l'organe suprême, dans sa récente mise à jour du programme d'études médicales, a modifié l'accent mis sur l'apprentissage axé sur les connaissances pour le remplacer par un apprentissage axé sur les connaissances, les compétences, l'attitude et la communication4. 

Bien que l'Inde dispose de deux systèmes médicaux, l'un conventionnel (allopathie) et l'autre AYUSH, qui ont chacun leurs forces et leurs faiblesses, il est nécessaire d'intégrer ces systèmes pour offrir une "SANTÉ POUR TOUS" en Inde. Pour y parvenir, l'intégration des filières médicales doit commencer à la source, c'est-à-dire dans les collèges médicaux. 

La Chine, un pays présentant une hétérogénéité similaire dans le domaine médical, a réussi à intégrer la médecine traditionnelle chinoise (MTC) dans les programmes d'études médicales et à mettre l'accent sur la recherche en MTC. 

Définition de la Médecine Intégrative : 

La Médecine Intégrative a été définie comme une approche clinique qui combine les forces de la médecine conventionnelle et de la médecine alternative en privilégiant les options qui sont considérées comme sûres et qui, après examen des preuves disponibles, offrent un espoir raisonnable de bénéfice pour le patient.5 Le Centre National pour la Santé Complémentaire et Intégrative (National Center for Complementary and Integrative Health) des États-Unis déclare : "La santé publique intégrative rassemble souvent les approches conventionnelles et complémentaires de manière coordonnée. Ils mettent l'accent sur une approche holistique, axée sur le patient, des soins de santé et du bien-être - incluant souvent les aspects mentaux, émotionnels, fonctionnels, spirituels, sociaux et communautaires - et traitent la personne dans son ensemble plutôt que, par exemple, un seul système organique. Elle vise à assurer une bonne coordination des soins entre les différents prestataires et institutions. "6

Nécessité d’une Médecine Intégrative dans le scénario indien : 

Avant l'apparition des systèmes médicaux modernes en Inde, les soins de santé courants étaient essentiellement pris en charge par les systèmes de médecine traditionnelle indienne (AYUSH). Les systèmes de médecine traditionnelle indienne, éprouvés par le temps, ont montré des résultats significatifs dans de nombreuses conditions de santé, avec plus de 50 000 publications dans des revues indexées.7 Cependant, ce volume de preuves dans les méthodes de guérison traditionnelles n'est pas connu de la plupart des praticiens et des administrateurs de santé, et n'a donc pas été traduit en pratique clinique intégrative légalement acceptée. 

Chacun des systèmes AYUSH possède sa propre base conceptuelle pour l'approche holistique de la guérison fondée sur la conscience, contrairement à l'approche fondée sur la matière du système médical moderne.

Avant l'apparition des systèmes médicaux modernes en Inde, les soins de santé courants étaient essentiellement pris en charge par les systèmes de médecine traditionnelle Indienne (AYUSH). Les systèmes de médecine traditionnelle Indienne, éprouvés par le temps, ont montré des résultats significatifs pour de nombreux problèmes de santé, avec plus de 50 000 publications dans des revues indexées.7 Cependant, la plupart des praticiens et des administrateurs de la santé ne connaissent pas ce volume de données probantes sur les méthodes de guérison traditionnelles, qui n'a donc pas été traduit en pratiques cliniques intégratives légalement acceptées.

Chacun des systèmes AYUSH a sa propre base conceptuelle pour l'approche holistique de la guérison basée sur la conscience, contrairement à l'approche basée sur la matière du système médical moderne. 

Bien que les concepts et les pratiques semblent totalement différents et à la limite de la contradiction, la bonne compréhension des subtilités, lorsqu'elle est combinée, peut donner lieu à une approche globale du système de santé. L'objectif du système de santé publique ne devrait pas simplement être de traiter les maladies, mais de les prévenir, de promouvoir le bien-être et de soulager la souffrance par la réhabilitation et les soins palliatifs. Selon la définition de l'Organisation Mondiale de la Santé, "La santé est un état de complet bien-être physique, mental, social et spirituel, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité".8 Le rythme intense de la médecine moderne fait parfois oublier les besoins de la personne dans son ensemble, ce qui entraîne une intervention médicale qui, bien que techniquement adéquate, ne répond pas à ces besoins.9 Les principes des méthodes de guérison traditionnelles, combinés aux soins conventionnels, pourraient insuffler à la pratique de la médecine l'objectif bio-psychosocio-spirituel de guérir la personne dans son ensemble. La substitution de thérapies non pharmacologiques pourrait réduire les effets néfastes iatrogènes potentiels de la médication multiple, y compris le risque de dépendance aux médicaments et les effets secondaires négatifs, et pourrait réduire les coûts tout en maintenant des résultats de santé positifs.

Les preuves de la Recherche dans les systèmes AYUSH 

Dans la formation des écoles de médecine, l'accent est relativement peu mis sur les soins préventifs, par rapport à la gestion des maladies. De nombreuses thérapies complémentaires peuvent être utilement appliquées dans la prévention primaire et intégrées dans les efforts secondaires et tertiaires. Par exemple, la gestion du régime alimentaire, le yoga, la réduction du stress, les médicaments AYUSH et l'utilisation de suppléments.10 Une combinaison de l'AYUSH avec le système médical conventionnel pourrait offrir une efficacité et une sécurité supérieures dans la gestion des maladies chroniques dégénératives telles que l'arthrite, l'hypertension, l'obésité, les troubles de la douleur chronique, etc. par rapport à l'utilisation des médicaments conventionnels seuls.11 Le yoga est l'une des thérapies intégratives les plus efficaces et les mieux acceptées dans le traitement du cancer,12 des troubles respiratoires,13 de la santé des femmes,14 du diabète,15 de l'hypertension16, etc. Outre les MNT – Maladies Non Transmissibles, il existe plusieurs thérapies traditionnelles pour les maladies transmissibles/infectieuses dans les systèmes traditionnels AYUSH, par exemple, une préparation Siddha à base de feuilles de papaye s'est avérée utile pour prévenir les complications de la dengue17 . 

Qu'est-ce que le monde fait ?

La plupart des grands centres de santé dans le monde ont leur propre centre de médecine intégrative, notamment la Harvard Medical School18, la John Hopkins Medical School19, la Mayo Clinic20, etc. Il existe plus de 65 départements de médecine intégrative de pointe dans les principaux hôpitaux des États-Unis. Les États-Unis ont créé le Centre National pour la Santé Complémentaire et Intégrative (National Center for Complementary and Integrative Health-NCCIH), qui s'occupe de la pratique fondée sur des preuves des Courants Médicaux de la Santé Intégrative. La Chine a adopté une approche holistique de la santé en combinant le meilleur de la MTC et des systèmes médicaux conventionnels. 

Intégration dans le Contexte Indien : 

Des efforts ont été faits pour introduire l'intégration en Inde. Des instituts de premier plan comme Institut des sciences médicales de Toute l'Inde (All India Institute of Medical Sciences - AIIMS), à New Delhi, a créé un Centre de Médecine et de Recherche Intégratives (Center for Integrative Medicine and Research-CIMR).21 L’Institut National de la Santé Mentale et des Neurosciences (National Institute of Mental Health and Neurosciences-NIMHANS), à Bengaluru, possède un centre d'intégration pour le Yoga et l'Ayurveda.22 S-VYASA tente d'intégrer la médecine conventionnelle, le yoga, la naturopathie et l'ayurveda pour la gestion des maladies non transmissibles dans son centre de santé holistique. Le gouvernement a également prévu d'ouvrir 1,5 million de centres de bien-être intégrant les systèmes de santé traditionnels indiens. 

Les défis de l'intégration en Inde sont les suivants : 

- Les filières conventionnelles et AYUSH sont régies par des organes supérieurs différents, ce qui fait que toutes les filières fonctionnent en parallèle sans intersection ni intégration. 

- Manque d'efforts coordonnés dans les différentes filières pour la prestation de santé publique. 

- Manque de compréhension commune des principes et des pratiques pour intégrer les systèmes. 

La voie à suivre pour la Médecine Intégrative en Inde 

• Les preuves disponibles doivent être traduites dans la pratique clinique 
• La médecine basée sur les preuves doit être adaptée dans les établissements médicaux conventionnels. 
• Promotion de la recherche sur l'intégration de la philosophie et des applications des systèmes AYUSH avec la médecine conventionnelle. 
• Développement de protocoles intégratifs, validation et études de faisabilité pour les problèmes de santé. 
• Des modèles de recherche de haute qualité tels que les RCT et les essais multicentriques. 
• Une meilleure allocation des fonds pour la recherche et la mise en œuvre 
• Sensibilisation des diplômés en médecine aux différentes filières et à leur efficacité pendant la formation médicale. 
• Commencement d'un programme d'études médicales de premier cycle en médecine Intégrative 

Il est donc évident que l'intégration de la médecine conventionnelle avec les systèmes de santé AYUSH est une nécessité pour atteindre l'objectif de la "SANTÉ POUR TOUS".

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RCT : L’essai randomisé contrôlé, de l’anglais randomized controlled trial (RCT), est une technique qui consiste à sélectionner de façon aléatoire, à partir d’une population admissible, le groupe expérimental qui bénéficiera d’une intervention et le groupe contrôle qui servira de point de comparaison afin d’évaluer l’effet de cette intervention (White, Sabarwal et Thomas, 2014, p. 1).

Références: 

1. Kundu MK, Hazra S, Pal D, Bhattacharya M. A review on Noncommunicable Diseases (NCDs) burden, its socio-economic impact and the strategies for prevention and control of NCDs in India. Indian J Public Health. 2018 Oct-Dec; 62(4): 302-304. 
2. Goyal V, Kadam V, Narang P, Singh V. Prevalence of drug-resistant pulmonary tuberculosis in India: systematic review and meta-analysis. BMC Public Health. 2017 Oct 17; 17(1): 817. 
3. Gupta BD, Maheshwari R. Malaria Free India - Possibility or Enigma? Indian J Pediatr. 2018 Feb; 85(2):113- 116. 
4. Medical Council of India: https://www.mciindia.org/ CMS/information-desk/for-colleges/ug-curriculum accessed on 31 December 2018 
5. Berndtson K (1998) Complementary and alternative medicine. Integrative medicine: Business risks and opportunities. Physician Exec 24(6): 22-25. 
6. National Center for Complementary and Integrative Health: https://nccih.nih.gov/health/integrativehealth#hed2 accessed on 31 December 2018 
7. https://www.researchgate.net/ publication/316683087_A_position_paper_of_Yoga_ and_Naturopathy_in_India_Report_from_National_ Naturopathy_Conclave 
8. World Health Organization: https://www.who.int/ about/mission/en/ accessed on 31 December 2018 
9. Cassel EJ. The nature of suffering and the goals of medicine. N Engl J Med. 1982 Mar 18; 306 (11): 639-45. 
10. Garr DR, Lackland DT, Wilson DB. Prevention education and evaluation in U.S. medical schools: a status report. Acad Med. 2000 Jul; 75 (7 Suppl): S14-21. 
11. Chopra A, Saluja M, Tillu G. Ayurveda-modern medicine interface: A critical appraisal of studies of Ayurvedic medicines to treat osteoarthritis and rheumatoid arthritis. J Ayurveda Integr Med. 2010 Jul; 1(3): 190-8. 
12. Agarwal RP, Maroko-Afek A. Yoga into Cancer Care: A Review of the Evidence-based Research. Int J Yoga. 2018 Jan-Apr; 11 (1): 3-29. 
13. Yang ZY, Zhong HB, Mao C, Yuan JQ, Huang YF, Wu XY, Gao YM, Tang JL. Yoga for asthma. Cochrane Database Syst Rev. 2016 Apr 27; 4: CD010346. 
14. McGovern CE, Cheung C. Yoga and Quality of Life in Women with Primary Dysmenorrhea: A Systematic Review. J Midwifery Women’s Health. 2018 Jul; 63(4): 470-482. 
15. Raveendran AV, Deshpandae A, Joshi SR. Therapeutic Role of Yoga in Type 2 Diabetes. Endocrinol Metab (Seoul). 2018 Sep; 33(3): 307-317. 
16. Brandani JZ, Mizuno J, Ciolac EG, Monteiro HL. The hypotensive effect of Yoga's breathing exercises: A systematic review. Complement Ther Clin Pract. 2017 Aug; 28: 38-46. 
17. Sarala N, Paknikar S. Papaya extract to treat dengue: a novel therapeutic option? Ann Med Health Sci Res. 2014 May; 4(3): 320-4. 
18. Osher Center for Integrative Medicine – Harvard Medical School: https://oshercenter.org/ 
19. Integrative Medicine & Digestive Center: https:// www.hopkinsmedicine.org/integrative_medicine_ digestive_center/index.html 20 Integrative Medicine and Health: https://www. mayoclinic.org/departments-centers/integrativemedicine- health 
20. Center of Integrative Medicine: https://www.aiims. edu/en/news/259-cimr_19.html 
21. https://nimhansyoga.in/wp-content/ uploads/2017/11/Samatvam-January-2017.pd

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